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Ultra Swimrun du Doubs 🏊 🏃:

Compte-rendu : (copyright Jean-Eric Larcher)

Retour 24h après sur l’USR25

Samedi 13 juillet :

Le 14 juillet, c’est demain ! Depuis quelques temps, malgré une période chargée s’il en est, la préparation mentale est en route dans un p’tit coin de la tête.

Les reconnaissances du parcours en juin, les doutes, les questionnements, mais finalement la grande confiance insufflée par Fred, ainsi que ses talents d’organisateur nous amènent gentiment chez lui, samedi soir pour la pasta pool party, occasion pour le groupe de faire connaissance.

17h30 : briefing de Fred, faisant entre autre, hommage à l’inspirateur Greg, concepteur de l’usr06, parmi nous pour partager cette journée.

Pas de pool (trop froid), mais des bonnes pasta, merveilleusement alle dente (merci Valérie et Gabrielle).

Le pickup d’Aurélie à la gare, puis direction Morteau, avec un pré-aperçu des paysages dans lesquels nous allons évoluer demain…

Quelques photos avec Serge et Michel (nos guides du Mont Blanc) et leurs encouragements pour peaufiner notre prépa mentale.

Un dortoir ronfleurs et un dortoir rendu indormable par un tousseur et c’est parti pour une courte nuit, avec peu de sommeil…

Dimanche 14 juillet :

Réveil 4h ! Petit p’tit déj, puis préparation finale enrichie des conseils de notre coach sportif expérimenté Greg (merci pour la vaseline appliquée à tous les bons endroits😉)

Finalement, tous prêts, une dernière photo, et après un départ dans la direction opposée, nous franchissons finalement la voie ferrée, comme symbole de la ligne de départ.

Discussions sur l’allure et sur la première nage, traversée de Morteau endormi, avec les boulangers en pause, ébahis…

Première petite nage frisquette sous le pont de la voie ferrée, traversée de Villers le lac, passage de douane (pas besoin de vignette 😉), pour notre premier pied en Suisse de la journée (pas le dernier).

Rentrée dans l’eau en mode Red Bull, pour une traversée vers la France.

Après une montée, un des premiers panoramas exceptionnels…  Vue plongeante sur un S du Doubs… Et, le premier ravito est en vue… Trop loin pour voir si nos accompagnants sont là, mais l’espoir est grand….

Arrivée vers le ravito, peu avant le saut du Doubs, avec une table dressée pour nous, avec les encouragements de nos ravitailleurs… La fatigue n’est pas encore là après une quinzaine de kilomètres, mais le réconfort est certain. Comté, bananes, boissons, fraises Tagada, et TUC constituent un petit en-cas bien apprécié. Toilettes tout confort à disposition, pour la dernière fois de la journée…

C’est reparti, sous les encouragements de nos ravitailleurs, qui vont pouvoir profiter d’une petite balade vers le saut du Doubs, que nous admirerons également avant de poursuivre notre chemin.

S’engage alors l’alternance entre France et Suisse, entre nage et course à pied, entre falaises et singles caillouteux. Ambiance sauvage, avec peu de présence humaine, si ce n’est 8 barjots en combi néoprène… Tout va bien, nous progressons, il faut être concentré, et les kilomètres défilent…

~Kil 35: arrivée au ravito de Biaufond. Le soleil inonde le parking et les yeux de nos ravitailleurs, contrastant avec la pénombre des fourrés d’où nous venons. Le chocolat a fondu, mais la musique et la bonne humeur nous requinque. La fatigue n’est pas encore vraiment là, mais nous n’en sommes qu’au premier tiers !

Gabrielle veille au chrono : c’est reparti pour un deuxième gros bloc, de singles et quelques sensations fortes dans les premiers rapides, et eau fraiche issue du fond des retenues des barrages.

~Kil 55: arrivée au ravito de Goumois… Nous arrivons les jambes lourdes, mais nos accompagnateurs qui sont sur le pont, nous ont encore concocté un p’tit coin ombragé, avec tout ce qui va bien, posé sur le capot d’une jolie Clio Sport 😉. Massage express pour certains, changement de tenue pour d’autres… Ce ravito indique le début du reste de la journée, celle où la difficulté va s’accentuer, et les couches de fatigue s’empiler les unes aux autres…

Un départ un peu plus difficile que les autres, malgré les encouragements et les signes depuis l’autre rive… Clairement, le mode de fonctionnement change. Nous sommes plus silencieux, plus intérieurs. Quelques espaces se créent, augmentent, se réduisent… Les nages sont un peu plus attendues…

~Kil 65 : Soubey : arrivée en nageant, vers le pont. Alain et Catherine, compagnons de notre ascension du Mont Blanc, ont renforcé notre équipe de soutien. Immense surprise et grande émotion ! Massages, collation, remplissage de camelback, et autres préparations : mais, là nous sommes assis à cette table réservée !

Pour nous motiver à repartir, les rapides de Soubey nous emmènent, nous secouent, nous brassent… Excellent moment, avec perte de PullBoy (et recherche associée), dispersion du groupe sur quelques dizaines de mètres, certains remontent à travers la forêt, d’autres s’électrocutent sur les clôtures, bref… Pour couronner ce moment mémorable, une averse drue et intense s’abat sur nous, au malheur de ceux qui sont en tenue légère.

~Kil 80 : Camping de Tarriche : Ravitaillement sous la pluie, Retour en combinaison plus longue. Baba nous rejoint en warrior suisse (short, tee-shirt, trempé), pour nous accompagner jusqu’à Ravines. Chaque nage est maintenant un instant de récupération, une parenthèse dans les douleurs de la course à pied. L’énergie est partie, alors nous apprécions quand l’eau nous en donne.

Pont de Ravines : Une petite épreuve nous attend là, avec un saut du pont, symbole du lâché prise qu’il nous faut maintenant atteindre pour parvenir à avancer… Une traversée quasi hallucinante de Saint Ursanne, où des moyenâgeux en costume nous dévisagent dans nos néoprènes… Longue ligne droite, en faux plat montant, interminable et mentale. Antoine qui court avec nous depuis le pont de Ravines, s’échappe avec Guillaume, qui après un début de parcours tranquille passe la seconde…

~Kil 97 : Arrivée au dernier ravitaillement, à Ocourt, en courant. Greg est encore capable de claquer des talons en sautant. Globalement, la fin des réserves physiques s’approche, mais la fin de la course attise nos ressources mentales. Décision collective : la montre de Guillaume sera le juge de paix de la distance à parcourir, il reste 3 kilomètres à faire, plus aucun doute : nous y serons !

Kil 100 : Arrivée en nage, en ligne + pour faire le compte quelques centaines de mètres pour franchir la ligne d’arrivée virtuelle, devant la douane de Brémoncourt. Une fantastique haie d’honneur nous accueillent encore, et rend ce moment magique où nous nous congratulons, apaisés et exténués…

Embrassades, félicitations, remerciements, vidéos et photos, ainsi qu’une bouteille de champagne partagée concluent cette arrivée dans le début de la pénombre du soir.

Le temps de se changer et nous reprenons la route pour un bon restaurant (pas de pub !), lieu final de notre journée exceptionnelle, partagée par ce groupe incroyable, fait de solidarités et d’amitiés.

« Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin ! » (proverbe africain)

Hier, nous sommes allés beaucoup plus loin ! Bravo à tous !

#usr25 #swimrun #ultraswimrun

Cette aventure n’aurait pas été possible sans nos G. A. (gentils accompagnant.e.s)!

Voici le compte rendu de la journée de dimanche vécue et racontée par un de ces « anges » : Julie Larcher

Bonjour les jambes de bois ! Puisque c’est l’heure des grands discours je voulais vous remercier pour cette belle aventure que vous nous avez fait partager. Vraiment mille bravos à vous 8 pour cet exploit ! On vous a vu passé par toutes les couleurs, rouge, livide, vert, bleu… Mais tjs dans vos yeux cette détermination « Je vais le faire ». Un spécial big up à Aurélie seule représentante féminine qui peut faire taire les partisans de ceux qui pensent que nous sommes le sexe faible, tu es vraiment forte 💪. Et un autre big up à Thomas le petit poussin 🐤 de le course qui a prouvé que même les petits jeunes peuvent avoir un mental de ouf pour son premier swimrun 💪 bien sûr mon frangin je suis tellement fière de toi 😍 dédicace aussi à Bastien qui est venu faire une petite portion avec vous sous une pluie battante, tu aurais eu juste les tongs et le maillot de bain, niveau équipement c’était pareil 😅 et Antoine avec tes petits 30kg tu nous a bluffés! Vous êtes tous sans exception des gros tarés et de superbes athlètes, encore bravo 👏👏👏

Ma team accompagnateurs qui s’identifiera :

– « hein ? »

– « parle-moi de ton enfance »

– « pfff j’ai encore envie de faire pipi »

– « Mais ils sont où tous les gens de la course ? »

J’ai partagé un très bon moment avec vous, de chouettes rencontres, et bcp de rires. Si pour les coureurs vous êtes contents de nous voir au ravito, sachez que nous aussi on était content : il y a eu à chaque fois la petite inquiétude de savoir où vous étiez, si tout allait bien, est ce qu’il y a un blessé, mais pourquoi ils n’arrivent pas (la réponse est simple : ils sont dans l’eau quand on les attend sur terre, et ils arrivent à gauche quand on pense à droite). Je n’ai pas vu la journée passée !! 

Alors si après ces 100 bornes vous vous sentez vidés, moi je peux vous dire que je suis rentrée sur Lyon rechargée émotionnellement de vos ondes positives et de votre force ! Alors merci aussi 

Et si le cœur vous en dit de venir goûter un Mac Andouillette faites-moi signe 😁

Allez au boulot maintenant. Biz 😘😘😘